Des organisations de la Société civile lancent la Charte mondiale pour la transparence des pêches lors de la conférence Our Ocean 2023

Une nouvelle feuille de route visant à faire progresser la gouvernance marine dans le monde est présentée lors du lancement de la Charte par la Coalition pour la transparence des pêches.

PANAMA (VILLE), Panama, 10 mars 2023 (GLOBE NEWSWIRE) —  La Coalition pour la transparence des pêches (une nouvelle communauté internationale d’organisations de la société civile) a lancé aujourd’hui la Charte mondiale pour la transparence des pêches. La Charte identifie les priorités les plus essentielles pour lutter contre la mauvaise gestion des pêches, la pêche illégale et les violations des Droits de l’Homme en mer. Des experts, des ministres et des délégués d’organisations et d’entreprises internationales à travers le monde ont discuté des avantages de la Charte jeudi et vendredi au Panama lors de la conférence Our Ocean – , une rencontre annuelle permettant aux pays, à la société civile et à l’industrie d’annoncer des actions importantes pour sauvegarder les océans du monde.

« Le Ghana reconnait le rôle essentiel que la transparence joue dans la lutte engagée contre la pêche illégale afin de protéger les moyens de subsistance et d’assurer la sécurité alimentaire de nos communautés côtières », a déclaré l’honorable Mavis Hawa Koomson, ministre ghanéenne de la Pêche et développement de l’Aquaculture. « Au vu des progrès significatifs que le Ghana a réalisés au cours de l’année dernière pour mettre fin aux pratiques de pêche nuisibles qui ont favorisé la pêche illégale dans nos eaux, nous travaillons désormais à redoubler d’efforts pour soutenir la transparence des pêches au Ghana. »

La Professeure Maxine Burkett, sous-secrétaire adjointe du Département d’État américain pour les Océans, la Pêche et les Affaires polaires, a souligné comment les États-Unis jouent un rôle de premier plan dans l’amélioration de la transparence des pêches mondiales.

Elle a déclaré : « L’année dernière, le Président Biden a publié un mémorandum sur la sécurité nationale qui reconnaît l’importance de la transparence dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) et les abus associés au travail forcé ». « En améliorant le partage d’informations productives, la Charte mondiale pour la transparence des pêches servira de complément important aux activités du gouvernement américain afin de mettre fin à la pêche INN grâce à l’amélioration de la gouvernance des pêches et des océans, à l’intensification des efforts d’application des lois, et au renforcement de l’ambition de mettre un terme à la pêche INN à l’échelle mondiale. »

Par ailleurs, des initiatives de partenariat mondial, comme l’Initiative pour la Transparence des Pêches (FiTI), ont souligné l’importance d’une collaboration égale et multipartite visant à accroître la transparence dans les pays côtiers afin de parvenir à une gestion durable des pêches maritimes.

« Compte tenu de la complexité de la gouvernance de la pêche, de multiples efforts de transparence sont nécessaires pour faire face aux différents défis de la pêche marine non durable, tels que la surpêche, la pêche INN, l’inégalité d’accès à la ressource, a déclaré le Dr Valeria Merino, Présidente du Conseil d’administration de l’Initiative pour la Transparence des Pêches (FiTI). « Les 10 principes de la Charte mondiale pour la transparence des pêches reconnaissent le besoin d’une approche globale et coordonnée de la transparence des pêches, et ont le potentiel de soutenir les efforts mondiaux existants, tels que la FiTI, grâce à une mobilisation indispensable des organisations de la société civile pour garantir que les activités de pêche marine sont légales, éthiques et durables”. »

Pour finir, M. Wakao Hanaoka, Président-Directeur général de Seafood Legacy (Japon) et membre du comité directeur de la Coalition pour la transparence des pêches, a souligné le rôle de la société civile visant à maximiser l’impact collectif pour améliorer la transparence. « Notre adhésion à la Coalition pour la transparence dans la pêche représente la voix d’une communauté internationale qui nous permet de renforcer et d’amplifier nos efforts au sein de l’industrie des produits de la mer et du gouvernement pour atteindre notre objectif de faire du Japon un leader mondial en matière de durabilité environnementale et de responsabilité sociale”, a-t-il expliqué. » a-t-il expliqué.

La Charte mondiale pour la transparence des pêches présente une nouvelle feuille de route visant à faire évoluer la gouvernance maritime au niveau international en fournissant un ensemble de principes de sensibilisation à la fois efficaces et réalisables par toutes les parties prenantes engagées dans la gouvernance et la gestion des pêches.

« Des efforts de sensibilisation continus déployés par les organisations de la société civile sont essentiels pour améliorer la gouvernance des pêches au niveau international ainsi que pour protéger l’océan et les personnes qui dépendent de ses ressources », a commenté Maisie Pigeon, directrice de la Coalition pour la transparence des pêches. « La mission de la Coalition, qui est de réaliser un changement urgent vers une plus grande transparence dans les pêcheries, sera accomplie grâce au soutien de nos membres dans le développement de stratégies communes, l’harmonisation et le renforcement des efforts, et enfin en comblant les lacunes politiques en matière de transparence dans la gouvernance des pêcheries”, a-t-elle conclu “, a-t-elle conclu », 

Par le biais d’organisations de la société civile du monde entier, la Coalition pour la transparence des pêches appelle les gouvernements à appliquer les principes de la Charte dans la législation et la pratique.

Contact avec la presse : Agata Mrowiec agata@fisheriestransparency.net +34 608 517 552

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INTERVIEW: ‘Every other young girl you see in The Gambia has undergone female genital mutilation’

_: Ndeye Rose Sarr When a girl starts to menstruate, that’s when the problems usually start. From the age of 10, she begins to be looked at as a potential bride for an older man. And if she has not yet undergone FGM, there will be those in her community who will want to make sure that she does.

The rate of FGM in The Gambia is around 76 per cent in the 14 to 49 year age range, and about 51 per cent for girls up to the age of 14. That means that, on average, every other young girl you see in The Gambia has undergone this mutilation, which involves altering their genitals by cutting the clitoris or labia.

This leads to health consequences later in life. When they give birth, they may encounter complications, and the chances of a stillbirth are higher. If the baby survives, they may end up with obstetric fistula, holes that develop between the vagina and the bladder, that make women urinate when they sit. This can lead women being excluded from their communities, and their husbands to leave them.

‘Women are the ones practicing FGM’

Women are the ones practicing FGM. It is usually a grandmother, the keeper of the tradition in the family. Gambians living abroad will even bring back their children to be subjected to FGM. And men will tell you that this is a “women’s thing.”

What we are looking to do is engage men and boys. We are in a society where decision makers are men; they are husbands, traditional leaders, religious leaders who will indicate what to do and what not to do in society.

We want every young man in this country, all the men, whether they are fathers, husbands or traditional leaders in their community, to say no to the practice. We have studies that show that, in countries where men have become involved, the rates have gone down.

UN News: How long, realistically, will it be before we can see the end of FGM in this country?

Ndeye Rose Sarr: FGM has actually been illegal since 2015. However, only two cases have been brought to justice since then, with no convictions.

There has to be enforcement of the law. And the willingness of the government to continue prosecuting and also helping us with increasing awareness of the problem is key.

We also need to engage at a community level. Rites of passage for girls are important, but we don’t have to go to the extreme of female genital mutilation. We can find innovative ways to create rites of passage, just as it is boys in this part of the world. It doesn’t have to be harmful, and it doesn’t have to be something that invades the bodily autonomy of the person.

Currently, it is even carried out on babies; you can’t tell me that a baby girl knows what she’s going through, and is able to consent.

UN News: Period poverty is also widespread. What can be done to address it?

Rose Ndeye Sarr: Yes, period poverty is an issue across The Gambia, but it’s acute in rural areas, where women are less likely to have access to sanitary pads.

Period poverty leads to girls skipping school for around five days every month because, if they don’t have access to adequate menstrual products, they worry about staining their clothes, and being shamed; that’s between 40 and 50 days in a school year.

Boys will therefore have an advantage because they will be attending school more often than the girls, who are more likely to drop out of education.

So, we developed a project in Basse, in the Upper River Region, to produce recyclable sanitary pads. This is a way of empowering young women in the community, who now have a secure job, learning new skills, and improving the menstrual hygiene of women and girls.

We go to schools to distribute the pads and, when we’re there, we take the opportunity to talk about bodily autonomy, and comprehensive health education, so that the girls know more about their bodies, what is happening to them, what is okay, what is not okay. I think we are making a difference in Basse.

We need to understand that there are girls in this world who don’t have access to menstrual health and hygiene and who don’t have access to menstrual products when they have their menstruation. And we need to put an end to that.

Source: EMM/ United Nations